Sadek Jalal al-Azem. 29 avril 2017

Arabe et anglais plus bas =======

La société Gilgamesh a le grand plaisir de vous inviter à la congférence : La pensée arabe contemporaine critique (Sadek Jalal al-Azem comme exemple) Dans l'introduction de son ouvrage « L'autocritique après la défaite », Sadek Jalal al-Azem (1934-2016) avance : « Je souhaite que la pensée arabe consciente ait atteint une phase où elle dépasserait le fait de considérer la critique comme une simple calomnie ou une énumération des défauts et des imperfections sans fin. » Le grand penseur syrien a exercé ce genre de critique, qui demeure associé aux « Lumières » et leurs philosophes, dans le domaine de la connaissance, tout en restant fidèle au marxisme critique et en essayant de garder une distance convenable entre le chercheur et son objet de recherche. Par ailleurs, en dépit de sa spécialisation dans la philosophie kantienne métaphysique, il a quitté sa tour d'ivoire, pour critiquer le religieux et le politique, en se basant sur la rationalité basée elle-même sur la philosophie et la science moderne. La philosophie pour lui prend un sens de la critique destructive et constructive à la fois depuis Kant. Quant à la science, elle est pour lui la source de la connaissance sérieuse de la vérité sur le monde, la société et l’Homme. D'autre part, les liens entre la philosophie avec la science moderne dans le paradigme moderniste seront utilisés dans son étude de la relation entre la Raison et l'Histoire. À travers de nombreux axes et dans une approche critique, dans laquelle al-Azem s’est engagé lui-même, cette conférence tentera de mettre en lumière le chemin intellectuel de ce grand penseur qui a eu une grande conscience de la nécessité de résister a